S. Jules-Madlyn Wright ♪ Chansons à son actif : 156
♪ Date d'arrivée : 30/12/2011
| Sujet: 01. everything can be said as a family right? → Will Dim 8 Jan - 17:54 | |
| C’est rare que je mette les pieds au lycée. Tout simplement parce que qu’est ce que j’irais foutre là bas ? J’ai passé l’âge d’aller en cours, je bosse maintenant. Si ça ne tenait qu’à moi, si j’avais l’argent pour et si je pouvais tout simplement me le permettre, j’étudierais encore. Médecin, voilà mon grand rêve. Mais les rêves ne sont pas fais pas être réalisés … à la place, je me retrouve dans un fast food, je sers des plats plus qu’indigestes et je sens la friture à longueur de temps. Mon métier c’est pas ma passion ça c’est clair mais je le fais parce que je n’ai pas le choix. Je veux vivre de mes propres moyens et c’est la seule solution que j’ai. Je ne veux pas demander d’argent à ma « famille ». Famille étant composée de Charlie, ma grande sœur et William mon oncle si on peut dire ça comme ça. Jamais encore je n’avais quémandé à qui que ce soit alors je ne comptais pas commencer aujourd’hui. Ce que j’avais me suffisait pour vivre. D’accord, je n’étais pas aussi riche que crésus mais du moment que je pouvais me loger, me nourrir, m’habiller et me faire plaisir une fois de temps en temps ça m’allait. Je marchais donc dans les couloirs déserts de McKinley. J’étais à la recherche du bureau de William. J’avais prévu de lui faire une surprise en venant le voir. Ça ne faisait pas longtemps que ma sœur et moi savions qui il était réellement. Ma mère n’ayant jamais été proche de sa famille, nous ne l’avions pas été non plus. Sachant que nous vivions tous dans la même ville, elle décida de nous apprendre l’existence de son demi frère. Nos grands parents l’avaient adopté. Je ne sais pas vraiment comment ma sœur avait réagit mais en tout cas moi j’avais été plus que choquée. C’est vrai quoi, découvrir qu’on a de la famille qui en plus vit au même endroit que vous c’est surprenant ! Etant donné de mes relations familiales, j’avais eu l’espoir en le rencontrant pour la première fois qu’il soit différent. Et ça avait été le cas. J’adorais lui parler, passer du temps avec lui. En quelques semaines, j’étais devenue très proche de lui. Ça devait être plus dur pour Charlie puisqu’ils bossaient ensemble mais je ne lui en parlais pas. Je ne sais pas pourquoi, je n’en ressentais pas le besoin. Je savais que si jamais elle voulait en parler, elle viendrait le faire. Quelques minutes plus tard, j’arrivais devant la salle de classe de mon oncle et frappais sans attendre plus longtemps. Il ne bossait pas à cette heure, je l’avais vu sur son emploi du temps il y a de ça quelques jours.
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