Cela faisait à peu près trois jours que la famille Ferguson avait du accueillir les femmes Evans chez eux. Oui, cela faisait trois jours que leur parents s’étaient mariés et qu’ils devaient co-habiter les uns avec les autres. Cohabiter n’est pas quelque chose de simple, surtout sachant qu’ils ne s’apprécient pas tous énormément. En effet, par exemple Siobhan qui était contre l’union de son père et de la nouvelle madame Ferguson, n’a pas envie d’habiter avec ses filles sachant ça. Désormais, ils vivaient tous à sept, et ce n’est pas évident tous les jours. Et dire que la jeune femme vivait dans un appartement à deux, il y a seulement deux mois et que maintenant, en étant revenu elle allait vivre avec six autres personnes. Encore juste avant, revivre avec sa famille ça ne lui posait pas de problème, en même temps sa famille c’est absolument tout pour elle, autant là, ça risquait de vite gueuler. Mais bon, si c’était elle qui commençait à gueuler, elles avait que son père allait lui faire comprendre qu’elle pourrait très bien se trouver un nouveau appartement et se casser pour y aller vivre seule. Bah oui, il faut dire qu’elle a quand même vingt quatre ans et qu’elle vit encore chez sa famille. Mais bon, la jeune femme n’a pas vraiment envie de se trouver à vivre toute seule après sa séparation. Elle allait donc un peu attendre avant de faire sa grande gueule. Bref, cela faisait trois jours et la jeune psychologue n’était toujours pas habitué vivre avec elle. C’est pourquoi ce matin là, alors qu »on était samedi et qua la journée s’annonçait bien, bah oui parce que la samedi on bosse pas et c’est ça qui est bien, la jeune femme s’était levé à midi, profitant à fond de son week end, sachant aussi qu’elle avait passé la soirée d’hier en boite avec quelques amies donc il fallait qu’elle dorme qu’elle récupère. En se réveillant il avait assez mal à la tête, mais bon, cela montre au moins qu’elle s’est éclaté la veille. Descendant alors dans la cuisine après avoir mit quelque chose sur le dos afin de ne pas attraper froid, la jeune femme avait vraiment faim là. La maison était tellement silencieuse, qu’on aurait dit qu’il y avait personne, ce qui est peut-être le cas, après tout elle n’a aucune idée de ce que les autres membres de la famille devaient faire aujourd’hui, mise à part son père et sa nouvelle femme qui devaient tous les deux aller travailler. Alors qu’elle était entrain de se préparer un café, elle entendit quelqu’un arriver. Apres tout ça pouvait être n’importe qui, son frère, sa sœur ou encore une des sœurs Evans ou même quelqu’un qui avait dormit là, invité par un membre de la nouvelle famille Ferguson-Evans, même si la jeune femme n’aime pas employer ce terme. Finalement, la jeune femme pu voir qu’elle n’était pas la seule à avoir fait la fête, il étaient tous là, complètement crevé à descendre dans la cuisine…

Tyler supportait ses demi-sœurs depuis trois jours. Il ne l’es voyait absolument pas, préférant les ignorer ou encore déserter la maison pour aller faire la fête. Cette nouvelle liaison ou union peut importe l’agaçait déjà fortement et il ne se faisait pas prier pour le montrer. Poussant la porte de la maison au petit matin, le jeune homme avançait tout doucement en passant devant son père qui buvait son café dans la cuisine. Il avait encore fait le mur, une chose qu’il faisait bien trop souvent ces derniers temps comme fumer des joins ou encore revenir saoul. Siobhan était déjà réveillé dans la cuisine elle aussi, il lui fit un signe discret de la main avant de monter à l’étage ou il rentra directement dans la chambre de sa jumelle. Juliet dormait encore et Tyler avec son sourire idiot sur les lèvres ouvrit les rideaux bien grand histoire qu’elle en prenne pleins la vue alors qu’il se mettait à crier qu’il fallait se lever. « DEBOUT !!! » Une chose est sur sa jumelle allait lui faire payer mais il en était bien heureux sachant que son moral était au plus bas et surtout qu’elle était bien là. Une peur bleu il avait eu. Tyler avait cru la perdre à un moment donner, il n’en revenait pas qu’elle soit encore là en forme et toujours aussi agaçante. « Allez l’aliène c’est l’heure ! » dit il en lui retirant les couvertures sur elle. Rieur, le jeune homme en profita pour la pousser encore une fois histoire de rire un peu plus.
Devant toute cette effervescence, Tyler vit Faith plus loin. Son regard se posa sur elle quelques secondes, il la regardait avec un de ses airs que les enfants avaient, envieux et désireux comme si c’était une petite poupée avec qui il voulait jouer. Sa sœur suivit Faith. Déjà il trouvait qu’une Juliet suffisait mais alors deux c’était bien trop. « Bouge-toi ! Je crois que papa veut nous voir ! » dit il distrait en regardant toujours les sœurs Evans de l’autre coté. Soupirant devant la grosse masse de graisse que Juliet était sur son matelas, Tyler balança la couverture sur la jeune femme avant de marcher en dehors de sa chambre. Il sentait tellement l’alcool qu’il risquait de ce faire tuer par sa belle mère et surtout par le monstre de Siobhan en bas. Sa grande sœur qui était revenue, le jeune homme éprouvait une certaine joie. D’abord parce qu’il adorait l’agacer mais surtout parce qu’il trouvait un certain équilibre en sa présence, il savait ou était sa place et elle était toujours de bon conseil. Arrivé dans sa chambre, le brun retira ses affaires et les jetait au fond de son lit remettant un jean propre et mangeant un chewing-gum pour cacher son haleine de fêtard. Après plusieurs minutes, il descendit rejoindre tout le monde sans même un bonjour à sa belle mère mais un bisou à sa grande sœur.

Cela faisait 3 jours que j'avais mis les pieds dans cette nouvelle maison et je ne m'y sentais pas à ma place. Du moins les enfants Ferguson me le faisait bien ressentir surtout Tyler mais je sens que je vais devoir m'y habituer et faire avec. Ma mère avait décidé d'épouser cet homme malgré ses enfants et Faith et moi devrons faire avec devrons obéir aux nouvelles règles qu'imposent cette vie de famille recomposé. Je sais très bien que Faith n'y obéira pas plus que ça, mais perso ne voulant pas créer de problème et surtout n'étant pas du genre à créer des problèmes je suivrais bien tout à la lettre.
En tout cas ce samedi matin serait un samedi matin tout à fait comme d'habitude pour moi, je ne m'étais pas couchée bien tard après avoir révisé mes cours et avoir été sur mon pc pour dire me divertir un peu. Je suis pas non plus le genre de fille qui passe 24/24h la tête dans ses cahiers bien que ce soit l'un des seuls moments où je me sens bien. Ma soeur ne comprend pas comment je peux être tant timide et tant coincée et rester des heures à travailler mes cours. J'avais envie de réussir ma vie professionnelle et c'est l'un des seuls moyens qui existent pour réussir. C'est pour quoi après m'être couchée assez tôt hier soir je m'étais réveillée pas trop tard ce matin et mon premier reflexe matinale c'est d'aller dire bonjour à madame la douche. Au moins je n'étais pas brusqué par tout le monde qui vont se précipiter plus tard sous la douche et je trouve qu'il n'y a rien de mieux qu'une bonne douche pour se réveiller. Une fois prête je sors de la salle de bain et vais retrouver ma soeur et m'allonge sur elle dans son lit pour la réveiller comme tous les jours "Aller debout il est l'heure" Je ne savais pas quelle heure il était mais l'heure à laquelle elle doit se lever était l'heure à laquelle je sortais de la douche. Je m'écarte d'elle en riant légèrement alors que je vois qu'elle se réveille avec difficulté, je trouve sa tête du réveille super drôle. J'attendais donc qu'elle se bouge un peu avant de sortir de la chambre et de descendre à la cuisine où Siobhan était déjà présente avec mon beau père, ma mère. "Bonjour" Dis-je en entrant dans la cuisine assez timidement même si je les connaissais bien j'avais peur de trop les brusquer. Je viens faire un bisous sur la joue comme d'habitude à ma mère pour lui dire bonjour et vais me prendre de quoi déjeuner et vais m'asseoir à table avant de voir très vite débarquer Tyler ce qui fait que je baisse la tête et ne compte pas la relever le temps qu'il est là.

Le mot famille. Un mot à la signification si fragile si les liens entretenus ne sont pas solidifier chaque jour. Chez nous les Ferguson il y a déjà un moment que deux liens se sont brisés : celui de notre mère tout d’abord. Il faut croire qu’elle s’en fichait de nous, que son amour n’était que fictif ou temporaire. La dernière fois que je l’ai vu, remonte à… je n’en ai pas souvenir… Il faut dire qu’avec mon accident, les souvenirs de ma mère avaient diminué de moitié, et je n’avais guère envie de me forcer à me souvenir. Le second lien, n’était pas brisé du moins pas encore mais plus les jours passaient plus ce lien se défaisait. Celui qui nous unissait, nous, ma sœur, mon frère et moi à notre père. Voilà de ça un moment qu’il s’était éloigné de nous. Tellement éloigné que sa nouvelle union avait eu l’effet d’une bombe, du moins pas pour moi tout de suite. Enfin je ne l’avais pas montré quand ils l’avaient annoncé, mon père est cette femme… J’avais simplement souris et dis « félicitation ». Ce n’est que quand Sio’ me l’avait rappelé accidentellement à l’hôpital et contre toute attente, contre mon attitude quotidienne, j’avais explosé et hurlé contre mon père d’être égoïste, de ne penser qu’à lui. J’y étais allée fort il faut le dire ce jour-là, j’ai refusé durant près d’une semaine de voir mon père, ce qui avait bien fait marrer Tyler et Siohban qui n’avaient guère l’habitude de me voir dans tous mes états. Enfin tout cela pour expliquer ce qui m’avait empêché de dormir. Le sujet de la famille mais aussi… le sujet Trystan… Le simple fait d’y penser me fit ouvrir les yeux et je tirai sur mon oreiller et le mis sur ma tête, il était guère le moment de penser à ça surtout que quelqu’un venait de s’introduire dans ma chambre. Pas le moment, ce n’était vraiment pas le moment !

Sans m’y attendre, la lumière agressive de dehors envahit ma chambre et m’éblouies bien malgré mes efforts à me cacher. « DEBOUT !!! » J’émis ce qui aurait pu être confondu à un râlement d’ours et je m’enfouis un peu plus sous mes couettes. « Tyler j’vais te tuer, murmurai-je dans les couettes. » Non mais qu’avait mon frangin ? Il détestait que je le réveille ainsi les matins de cours mais lui se gênait pas pour m’emmerder en weekend. Bordel il va me le payer ce petit crétin à crête ! « Allez l’aliène c’est l’heure ! » Oh oui il allait le payer et de sa vie ce salopard ! Me traiter d’aliène ? Non mais pour qui il se prend ? J’hurlais quand il retira mes couvertures et le foudroyai du regard. « VA POURRIR EN ENFER TYLER ! » Assise, furax, et parfaitement réveillée, je rageais intérieurement quand mon crétin de jumeau me poussa pour clôturer la crise d’emmerdement de mon frangin. Je pris mon oreiller et frappait mon frère aussi fort que je le pouvais en l’insultant de parfait crétin ! Bien sûr que des paroles en l’air car je l’aimais trop pour penser que c’était un parfait crétin mais il tenait une bonne couche de conneries. Mais quand je remarquai, au bout d’un long moment qu’il ne régissait guère à mes coups, super violent, d’oreiller. Je cherchais ce qu’il pouvait bien fixer comme cela. Mon regard se posa sur les filles Evans… J’offris un sourire à Faith mais ignore totalement l’autre blonde agacé de sa présence. Oui bizarrement dans la famille Evans, je n’appréciais que Faith, elle changeait mon crétin de Tyler en bien. Il avait même l’air idiot en la regardant comme ça et ça me plaisait de le voir comme ça. « Bouge-toi ! Je crois que papa veut nous voir ! » « Il ne bosse pas l’autre ? Pff me fait chier. Tu crois qu’on pourrait créer un prix du père le plus crétin du monde ? Non de l’univers ! » Mais bien loin, bien trop loin, de mon délire du matin Tyler me balança ma couverture et sortit. Tristesse… celle-ci se lisait en gros caractère sur le visage de mon jumeau et ça me ruinait le si peu de moral que j’avais. Soupirant à mon tour je me levais pour m’étirer correctement, une fois cela fait je me saisis de la veste de joggings sur ma chaise de bureau l’enfilai et sortis de ma chambre vêtue de ma tenue de nuit composé d’un short et d’un débardeur. A quoi bon m’habiller ? M’en contre fou du qu’en dira-t-on des intrus et du crétin de service. A quoi bon m’en faire pour si peu sincèrement.

Je fis deux pas en arrière et tandis l’oreille vers la chambre de mon frère. Il semblait bien s’activer derrière la porte. Lui il avait encore fait le mur sans l’accord de l’adjudant de cette demeure. « Crétin ! » Je m’adossais au mur et glissai au creux de mes oreilles mes écouteurs et déclenchait mon lecteur. Quelques minutes après Tyler me passa devant sans même me voir. Tsss vraiment celui-là, s’il voit plus loin que le bout de son nez c’est un miracle ! Je suivais alors mon frère de près et atterrie dans la cuisine sur ses talons. J’offris un gros bisou à Sio et un câlin en prime de noël pour mon frangin juste pour l’emmerder. Je me mise alors à chercher dans le frigo ce qui allait constituer mon petit déjeuner. Au loin derrière la musique dans mes oreilles une voix qui semblait m’appeler. « Juliet ! » J’haussai un sourcil et défis un écouteur avant de tourner ma tête vers mon géniteur. « Pourrais-tu être polie ? » J’haussai les deux sourcils l’air surprise, tandis que ma mâchoire inférieur transmettait mon agacement. « Pardon ? Polie ? Avec ? » « Juliet ne commence pas … » Je jetai un regard à mon frère et secouai légèrement la tête pour m’excuser et puis refermai le frigo. « Commencer ? Attends à ce que je sache ce n’est pas l’un de nous qui nous a foutu dans cette merde. » « Juliet ! » « Juliet quoi ? Et puis moi c’est Sookie vu qu’ici il me semblait que je ne suis plus Juliet ! » « Ça suffit ! » Alors là non mon gars c’était loin d’être fini tu nous as foutu dans cette merde tu vas le payer. « Ah oui tu crois que je vais juste arrêter car tu me le demandes ? Non mais tu te prends pour qui ?! » « Ton père ! » « Tu te fous de moi ? Mon père, pour être un père il aurait fallu que tu nous donnes plus que ta carte de crédit ! T’étais où toutes ces années depuis le départ de notre génitrice? Ah oui je sais tu fricotais avec des minettes à l’autre bout du monde. » Et VLAM ! Le tabouret où était assis mon père se recula brutalement et le bruit qu’il venait de produire résonnait dans la pièce silencieuse. L’homme qui était mon père s’avança menaçant vers moi, mais je ne bronchai pas. « Et quoi « papa » ? Tu vas me gifler pour que je me taise ? Vas-y fais toi plaisir ! » « Tais-toi Juliet ! Tu vas trop loin ! Je … » « TU QUOI ? Tu vas me priver de sortit ? Vas-y je m’en branle ! » A peine dit cela, je réduis l’espace entre lui t moi et plantai mon regard dans le sien. « Tu as bousillé pas que ma vie, alors c’est à toi de te la fermer ! » C’était fou comme des mots pouvaient avoir le pouvoir immense de blesser, de mettre sous pression un instant, comme quand on secoue une bouteille de champagne et qu’on sait que le bouchon va bientôt exploser. Moi j’étais celle qui agiter tout ceci avec énergie. Le bouchon était sur le point de péter, au moment où mon père leva la main et la rabaissait. « Dégonflé ! » Je tournai les talons, fis face à tous les protagonistes de la cuisine. Je fis alors une légère révérence comme au théâtre et quittai les lieux pour me réfugier dans le jardin.

J'étais tranquillement endormie dans mon grand lit douillet, cela faisait maintenant trois jours que je cohabitais avec ma nouvelle famille et le seul endroit que j'appréciais ici était uniquement ma chambre, quoi que le jardin avec la piscine extérieure, j'aimais tellement me poser devant et me perdre rien qu'à la vue de l'eau clair d'un bleu turquoise doux, enfin bon il fallait avouer que je passais de très bonne nuit ici et en particulier aujourd'hui où j'étais en train de faire un rêve dont je n'avais pas envie de partir rapidement, mais ma soeur, Juliet, en avait décidée autrement, je sursautais légèrement en la sentant sur moi avant de soupirais en la poussant doucement, elle avait toujours le don de me réveiller quand il ne le fallait pas mais bon je ne lui en voulait pas pour autant, elle restait ma petite soeur que j'aimais tant. « Mais laisse moi dormir !!! » Mettant la couverture sur ma tête j'essayais en vain de me rendormir, je n'y arriverais certainement plus maintenant alors à quoi bon rester au lit? Je me levais donc en enfilant un short ainsi qu'un débardeur assez décolleté, j'adorais dormir en sous-vêtements mais je n'allais tout de même pas descendre prendre mon petit-déjeuner en sous-vêtements devant Tyler ainsi que mon beau père. Enfin bref, j'allais rapidement me préparer dans la salle de bain pour finalement descendre prendre mon petit déjeuner, je saluais tout le monde en ébouriffant légèrement les cheveux de Juliet ma petite soeur, en répondant légèrement au sourire que Juliet, ma demi-soeur, me lançait puis je fis finalement un clin d'oeil à Tyler, pourquoi n'avais-je pas saluer les autres personnes présentent? Et bien j'étais en froid avec ma mère et je ne pouvais même pas voir en peinture Siobhan ainsi que mon beau père, alors je pense que tout s'expliquer non? Pour moi si. Je m'installais non loin de Tyler en prenant une tasse de chocolat chaud ainsi que plusieurs pancakes. Alors que je mettais tranquillement le sirop d'érable sur mon plat, je relevais mon regard en direction de Juliet et de mon beau-père qui était en train de se disputer, choquée, je restais là à regarder la scène sans pouvoir rien faire, après tout j'étais d'accord avec elle enfin tout ce qu'elle disait été vrai pour moi aussi mais envers ma mère. Je n'eu le temps de prendre qu'une bouchée de mes pancakes que je me dirigeais vers Tyler. « On vois de qui elle tient hein Tyler? C'est pas une râleuse pour rien ! » Je rigolais légèrement avant de lui chuchoter discrètement à l'oreille. « Je pense qu'elle a autant besoin de toi que de moi pour la réconforter alors bouge tes jolies et mignonnes petites fesses de la ou sinon je te promets que c'est moi qui te les feront bouger ! » Je me poussais légèrement par la suite en croisant les bras attendant qu'il bouge pour pouvoir aller rejoindre Juliet qui était partie en direction du jardin.

Alors que Siobhan pensait être tranquille pour prendre son café après être descendu de sa chambre, ce n’était pas le cas. Non, très vite son père et sa nouvelle belle-mère avait débarqué dans la cuisine, visiblement ils commençaient plus tard que d’habitude et ils voulaient prendre leur petit déjeuner avant d’aller bosser. Mais ce n’est pas pour autant qua la jeune femme leur fit la conversation. Non, elle n’était ni d’humeur, ni envie de lui parler. Depuis quelques jours, enfin depuis leur mariage, c’est comme cela. Les conversations chaleureuse se font rare, pourtant pense que tout le monde est heureux. Bref, ce dernier était donc entrain de se faire chauffer de l’eau, lorsque la jeune femme vit son frère rentrée par la porte d’entrer avant de passer discrètement pour monter à l’étage. Siobhan lui avait donc fait un signe discret, il devait sans doute fait le mur hier soir et la jeune femme ne risquait pas de faire la lèche cul avec son père en le lui disant. Attendant que la cafetière face son café, ce qui était trop long au goût de la jeune femme, elle entendit son père avec la nouvelle madame Ferguson parler en prenant leur petit dej’, on aurait dit des jeunes mariés de vingt piges, ce qui eu pour effet de faire lever les yeux au ciel de la jeune femme. Elle se sentait de trop, mais elle ne risquait pas de partir pour eux. Apres que son café fut enfin prêt, on pouvait entendre des personnes descendre. D’ailleurs, en très peu de temps, ils se retrouvèrent tous dans la cuisine. Siobhan avait fait la bise à son frère et à sa sœur mais pas au deux sœurs Evans. Siobhan ne les connaît pas trop et malgré le fait qu’elle ait déjà eu une conversation bref avec Juliet, elle n’a pas trop envie de bien les connaître. Bref, ils étaient à présent sept dans la cuisine, mais l’ambiance n’était pas au rendez-vous, ça on pouvait le dire. Alors que la jeune femme venait de s’asseoir autour de la table, une dispute venait d’éclater entre Sookie et leur père. Au début, l’aînée de la famille regardait la scène sans rien dire, avant de se mettre à rire. C’était pas très silencieux mais elle s’en fichait qu’on voit que la scène avait l’air de la faire rire. Oui, c’était plutôt l’habitude de Tyler de péter une crise, ou encore elle, sa sœur c’était plus rare. D’où le fait que la jeune femme était par la situation. Siobhan pensait presque exactement la même chose, et elle avait pu comprendre en voyant son frère, que lui aussi. Lorsque sa sœur partit énervé et alla dehors, la jeune femme voulait allé la voir, mais pour le moment elle ne le fit pas, peut-être voulait-elle être seule. Seulement, lorsque son père dit au bout de quelques secondes à l’adresse de tout le monde << Excusez-là, je ne sais pas ce qui lui arrive, elle a du passer une mauvaise nuit ! >> ‘bien sur, essaye de passer pour le père model’ s’était dit la jeune femme, non mais elle en pouvait plus d’entendre des trucs comme ça de la part de son père. C’est pourquoi en levant les yeux au ciel elle dit << Qu’est ce qu’il faut pas entendre ! >> Elle avait dit cela assez fort, avant de boire son café. Elle n’avait pas l’intention de se prendre la tête avec son père, mais il ne fallait pas qu’il commence avec ça aussi. Trop d’hypocrisie, tue l’hypocrisie quoi ! En voyant la tête de son père qui avait l’air furieux mais qui laissant entendre qu’il ne l’était pas, cela donnait encore plus envie de rire à Siobhan qu’autre chose. << Je te demande pardon ? >> Dit-il, essayant de rester calme. << Genre Juju’ a mal dormit donc elle passe ses nerfs sur toi, crois-le ! C’est pas parce qu’elle passe une mauvaise nuit que t’es un mauvais père. Tu l’es, c’est tout ! >> Oui, presque durant toute leur enfance, ça a presque toujours été leur mère qui était là pour eux et maintenant qu’elle était partit avec un jeunot, il n’avait fait aucun effort. << Et c’est qui, qui est venu te réconforter quand t’es revenu vivre à la maison ? >> Dit-il, essayant peut-être de se donner bonne conscience en rappelant le fait qu’il était venu la réconforter lorsqu’elle avait été dans un état critique après avoir quitté son mari << Woaw, tu m’as réconforté une fois dans ma vie, mais merci papa, tu devrais avec le prix du meilleur père de l’année pour la peine ! >> Dit-elle alors ironiquement. Oui, Siobhan lui en est reconnaissante d’avoir été là lorsqu’elle en avait besoin, mais il doit pas s’en servir pour montrer qu’il est un père exemplaire car c’est loin d’être le cas. << Crois moi, t’as beau croire que t’es un bon père, on est trois à déclarer le contraire ! >> Elle avait dit cela en regardant Tyler, espérant avoir son soutient sinon elle allait se sentir conne s’il ne le pensait pas. C’était la première fois qu’elle montrait aux autres qu’elle était contre cet union et qu’elle en voulait à son père. Ne voulant pas s’énerver, là c’était pas grand chose, elle posa sa tasse sur la table avant de sortir par le même endroit que sa sœur avait emprunter peu de temps avant afin d’aller la voir. La voyant pas très loin, posé dans le jardin, elle alla vers elle et s’asseya << Ca va ma Sookie ? >> demanda-t-elle, ayant, visiblement, retrouvé son calme.

Dans la famille Ferguson y avait Siobhan la grande sœur un peu râleuse, Tyler le fils qui était jamais heureux et Sookie ou Juliet (apparemment elle avait une crise d'identité) qui était une fille calme et très douce. Le jeune homme était encore dans sa chambre à s'activer pour tout ranger et surtout éviter de sentir l'alcool a plein nez. Remettant une chemise propre le jeune quaterback passa par le couloir ou il ne vit pas sa demi-sœur qui l'attendait dehors. Alors il traçait son chemin descendant dans la cuisine, faisant un bisou à sa sœur avant de voir Juliet qui était déjà là. Elle était assez étrange avec Tyler. Elle ne le regardait jamais en face et ne lui parlait pas non plus pourtant il epprouvait une certaine affection pour elle. Cette dernière avait quelque chose qui poussait le jeune homme a vouloir la protéger alors inconsciemment il passa à coté d'elle et lui donna un coup de main pour ouvrir la boite qu'elle essayait d'ouvrir. Tyler avait beau être chiant et râleur, il pouvait se révéler attachant et gentil quand on le connaissait bien. Posant le pot de confiture sur le comptoir, le jeune homme prit un truc a grignoter avant de voir sa jumelle descendre. Beurk ! L'alienne venait de lui faire un câlin qu'il avait été obligé d'accepter encore heureux qu'elle n'avait pas coller sa bouche visqueuse contre sa joue. Alors, il la serra délicatement avant de ne pas savoir ce qu'il se passait juste après. Sookie commençait a crier avec son père avant que les insultes fusent et que son géniteur se lève, Tyler n'eu meme pas eu le temps de dire ouf que sa sœur continua encore mais cette fois c'était Siobhan vu que sa jumelle avait désserté. Elles avaient quoi aujourd'hui? C'était le rôle de Tyler de crier et on lui piquait ça ! Faisant la grimace, le jeune homme posa ses yeux sur sa grande sœur en riant pour une raison sombre. "Ta raison Sio' ! Tu savais que ça existait pas les tasses "le plus mauvais papa au monde"? dit il en buvant le chocolat qu'il venait de se faire. Moqueur, le jeune homme entendit son père continuer de crier après Siobhan mais aussi lui a présent. Seulement voilà, Faith était venue discrètement. Elle était tellement belle dans sa tenue de pyjama que le brun en fut complètement obnubilé avant de l'entendre parler. "Un jour je te laisserais toucher... Allez viens, on va les voir !" dit il en sortant avec elle. Tyler la suivait derrière en regardant ses fesses vu qu'apparemment tout les deux faisaient une fixation sur cette partie du corps de chacun. Les yeux pétillant, le jeune homme se retourna cependant pour voir Juliet seule avec les parents. Secrètement, il lui fit un signe de venir. Après tout ils se supportaient peut être pas tous mais ils avaient un point commun et plus particulièrement un ennemi en commun: leurs parents.

Sortant tout les trois dans le jardin, Tyler avança vers ses deux sœurs ou discrètement il chopa la main de Faith. Il noua ses doigts aux siens dans son dos pendant une fraction de seconde avant de sourire a sa jumelle. Mais ce n'était pas n'importe quelle tête mais bien celle qui lui faisait quand il se moquait d'elle. "Alors l'alienne, on a décider de jouer les rebelles ? Je savais que tu avais abuser de la glace au chocolat, le froid a tuer le peu de..." Soudain Tyler s'arrêta pour ne pas trop plaisanter car il pensait toutes les paroles de sa jumelle. Pour lui son père était un mauvais père et sa belle mère une étrangère. Touchant Faith en passant pour s'installer sur la balançoire, le jeune homme ne savait plus quoi penser de cette relation entre tous.

J'aimais beaucoup voir ma soeur à son réveil car c'était vraiment quelque chose de très drôle à voir. Surtout que je sais qu'elle n'est pas du tout matinale mais j'aimais bien la réveiller afin de pouvoir me moquer un peu d'elle. Il n'y a qu'avec elle que je suis quelqu'un de très ouvert et non de timide, il faut dire qu'elle me connaissait depuis toujours et elle a toujours été la pour moi et même si on a toujours été très différente, je l'aimais énormément. Je ne pouvais donc m'empêcher de rire légèrement quand elle mit sa tête sous sa couverture pour pouvoir se rendormir. Je savais très bien qu'elle allait se lever dans quelques secondes c'est pourquoi je m'étais assise à son bureau en attendant qu'elle se prépare avant de descendre en cuisine où je lançais un bonjour général tout en faisant un bisous sur la joue de ma maman car oui même si je n'appréciais pas son choix pour son nouveau mari, elle restait ma mère et je n'avais plus qu'elle comme parent. Par la suite je me pris de quoi déjeuner, un bon bol de céréale et des tartines avec de la confiture mais j'étais en pleine galère pour ouvrir mon pot de confiture tout neuf et quand je vis Tyler arrivait je baissa la tête. Disons que j'étais très impressionnée par lui et qu'il me faisait assez peur. Il avait quelques fois cet air assez méchant sur le visage qui m'effrayait. J'étais certainement trop sensible et trouillarde ainsi que timide mais Tyler était vraiment l'une des personnes qui faisait que je me renfermais encore plus sur moi. Mais sans trop avoir le temps de réagir il me pris mon pot de confiture et me l'ouvrit et je relève la tête en lui faisant un petit sourire "Merci" dis-je timidement car même si c'était gentil de sa part j'étais toujours très impressionnée. Je retourne donc ensuite à la préparation de mon petit déjeuner quand je vis la deuxième Juliet de la maison descendre et arriver dans la cuisine. Elle ne m'aime pas, enfin je le ressens comme ça car elle ne m'a jamais vraiment parlé depuis que nos parents nous ont présenté et comme je ne suis pas du genre à aller vers les gens je ne lui ai jamais parlé non plus. En tout cas une chose est sûre jamais j'aurai pu penser qu'elle avait ce caractère là et la petite engueulade de bon matin avec son père me réveilla parfaitement. Je mangeais tranquillement ma tartine en regardant la réaction des autres, une chose est sûre je ne dirai rien, je n'avais pas envie de m'en prendre plein la tête par ma mère ou mon nouveau beau père. Je finis par plonger ma tête dans mon bol de céréales en mangeant avant de la voir partir dehors et d'entendre Siobhan répliquer elle aussi plein de remarque à son père. Je n'avais jamais assister à un petit déjeuner aussi mouvementé. Je finis peu à peu par me retrouver seule avec les parents je relève la tête pour regarder où ils partent tous avant de voir mon cher demi frère me faire un signe discret pour que j'aille avec eux. Ni une ni deux je me leva ne souhaitant pas rester avec les parents même si j'allais certainement avoir un regard haineux de la part de Juliet. J'avais vu que les parents me regardaient avec insistance à savoir si j'allais faire comme les autres ou être plus compatissante envers leur mariage et ils finirent tous 2 dépités de me voir rejoindre le reste. Arrivée dehors je les regarde tous sans trop rien dire n'étant pas du genre à prendre la parole mais plus à écouter les autres parler.