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A Lima, on le/la connait sous le nom de Noélia-Muse Azélia Macandrew. Il/Elle a vu le jour à Lima, le 23 juillet 1994, il/elle est donc âgé(e) de 17 ans, et est donc américaine. Même si cela ne se voit pas il/elle est célibataire. Il/Elle habite de puis toujours à Lima. Il/Elle exerce le métier de/est étudiante au lycée en dernière année. Selon les rumeurs on le voit souvent déguisé comme wonderwoman. On pourrait le décrire comme mesquine, gourmande, souriante, confiante, attentionnée, coquette, pas réservée, franche, têtue, n'ayant pas la langue dans sa poche., mais cependant il/elle reste une personne adorable. Dans les rues de Lima parfois on croit apercevoir Nina Dobrev, mais ce n'est que lui/elle.

LE GLEE CLUB, C'EST QUOI POUR TOI ? J'adore le chant, en général, alors le glee club pour moi c'est quelque chose d'assez important. Il y assez peu de lycées qui proposent une activité d'une telle qualité, et en général les chorales se contentent de chanter du gospel: là on donne sa chance à tout le monde et il y en a pour tous les goûts. J'apprécie réellement le glee club!
ET LA POPULARITÉ, ÇA T’INTÉRESSE ? Bien entendu. Disons que la populartié en elle-même ne m'intéresse pas, seulement dans ce bas monde on a le choix entre être le roi du lycée ou en être la risée: et j'ai plutôt une âme de reine voyez-vous. lol. Enfin je suppose que tout le monde préfère être adoré que moqué, n'est-ce pas?
AIMES-TU LIMA ? J'aime bien! Disons que cette ville est agréable, calme et qu'elle représente tous les moments où j'ai été heureuse, mes souvenirs avec mon père, tout ça... Seulement maintenant je m'y sens parfois un peu à l'étroit, et justement ces souvenirs m'étouffent. C'est pourquoi je cherche à déménager. Mais cette ville restera toujours la ville de mon enfance, et pour cela je l'aime.
SI TU ES ATTAQUÉ(E) PAR DES ZOMBIES CANNIBALES TU FAIS QUOI ? Zombies cannibales, rien que ça? J'leur casse la figure, voyons. Même pas peur. (quoi, les vampires n'existent pas plus que ma capacité à leur casser la figure: on est quittes.)
COMMENT GÈRES-TU TA FIDÉLITÉ ? Je suis fidèle. Je n'ai pas vraiment eu de relations très longues jusqu'à présent, je suis encore jeune mais honnêtement, je m'imagine très mal tromper mon petit ami. Alors je gère ma fidélité sans problème, c'est comme ça, c'est quelque chose d'important dans un couple.

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(20 lignes) Les jumelles MacAndrew sont nées à Lima le 23 juillet 1995. Leur père est mort quand elles avaient cinq ans et Noélia-Muse était très proche de lui malgré son jeune âge. La perte de cet être cher l'a chamboulée et c'est en partie pour ça qu'aujourd'hui, elle est dure avec autrui. Attention, elle n'est pas méchante mais elle a du mal à laisser les gens percer sa carapace. Elle aspire à déménager mais du fait qu'elle est encore mineure, c'est exclu pour le moment. Elle étudie au lycée de McKinley tout comme sa soeur, Nirvana-Liah.


« Lâche-moi bordel, je vais me barrer je te dis. » « Noé, arrête, t'as 17 ans! Et puis tu peux pas laisser maman comme ça sous prétexte que tu te penses assez grande pour prendre ton indépendance, on doit l'aider! » Je relevai alors les yeux vers ma sœur. Les larmes commençaient à menacer mes yeux noisettes alors que je la fixais sans un mot. C'était toujours la même chose, quand je la regardais... Elle était moi. Et malgré toutes ces années de proximité puis de déchirement, je restais fascinée par cette relation indescriptible qui nous unissait, et qui nous unirait jusqu'à la fin des temps. Me mordillant le coin de la lèvre d'anxiété, je lâchai ensuite un rire nerveux et hautain à la fois, lui en voulant de ce qu'elle venait de dire. « T'as pas de leçons à me donner, petite sœur. » Petite sœur. Oui, parce que j'étais née quatre minutes avant elle. Et parce que je savais qu'elle n'aimait pas vraiment que je l'appelle comme ça, surtout en utilisant ce ton. Seulement en la blessant, je me blessais moi-même. C'était comme si je ressentais ce pincement qui gênait son cœur, comme s'il s'agissait du mien. On avait tellement en commun... En fait, on avait tout en commun. On était les mêmes, tout en excellant dans l'art d'être diamétralement opposées. Mais cette proximité, cette complicité qui me manquait tant avait disparue il y a bien trop longtemps pour qu'on puisse envisager de la retrouver. Fut un temps elle était ma vie, j'étais la sienne. C'est encore le cas aujourd'hui, on le sait, mais on ne se le montre pas. On ne peut se mentir, c'est physique, génétique, psychologique: on se connaît par cœur. Et c'est certainement de là que vient notre éloignement. « Après tout je suis d'accord avec toi, faut bien s'occuper de ses parents, hein. Surtout quand on n'en a plus qu'un. » J'étais sèche, mais pas méchante. Et peut-être en étais-je plus blessante encore. Je faisais bien entendu allusion à cet incident, quand on avait cinq ans. Depuis j'avais eu tendance à me renfermer sur moi-même et à m'éloigner de la plus parfaite des sœurs jumelles qui soit. Parce que je lui en voulais. Parce que je m'en voulais d'avoir mal, parce que je voulais un coupable à un évènement qui me faisait bien trop souffrir pour que je l'affronte en me contentant de l'expliquer par le simple hasard. Néanmoins je ne pouvais m'en empêcher. Je ne pouvais l'admettre, je ne pouvais le lui dire. Surtout à elle. J'étais bien trop fière, je lui avais fait bien trop de reproches pour tout retirer subitement. Je rangeai alors les quelques affaires que j'avais mises dans ma valise, réalisant qu'effectivement je n'avais pas le choix, j'étais obligée de rester ici, dans cette maison. Mais là encore, je ne l'aurais fait savoir pour rien au monde. « Je vais rester avec toi, on n'est jamais trop de deux. » Comme si c'était par choix, comme si elle n'en était pas capable. Au fond c'était moi que je cherchais à blesser, en prétextant l'atteindre elle... et je ne sais même plus comment j'en suis arrivée à un tel degré de perfidie et de complexité...

Je suppose que tout a commencé le 23 juillet 1994. Pourquoi cette date-là? Vous l'aurez compris, c'est le jour où Nirvana-Liah et moi sommes venues au monde. J'avais 4 minutes d'avance sur ma sœur, alors que notre mère peinait à nous donner la vie, qui jurait en disant qu'elle avait "la poisse" d'avoir eu des jumelles -même si après l'accouchement elle en serait ravie. C'est donc après quelques temps que deux petites filles, quasi identiques, ma sœur et moi, dormaient paisiblement dans les lits pour nouveaux nés de la maternité de Lima. « Monsieur et madame Macandrew? Vous avez choisi les prénoms? » Mes parents échangèrent un regard complice qu'ils portèrent ensuite sur leurs filles. La légende veut que ma mère a choisi le prénom de ma sœur et mon père le mien. Enfin, c'est ce qu'ils nous racontaient, dans notre enfance. « Je vous présente Nirvana-Liah Orphéa et Noélia-Muse Azélia. » C'est sur ces mots que commença notre vie. Les yeux et les poings clos, nous étions à dix milles lieues de nous imaginer ce qui allait nous arriver. On ne réalisait seulement pas qu'à côté de nous dormait un petit être qui nous était en tout point identique. C'était le plus beau jour de la vie de nos parents. C'était le début de nos vies. Et nos parents nous ont raconté qu'à ce moment-là, encore un peu endormies, nous avons tourné la tête l'une en direction de l'autre, et on s'est regardées pendant presque trente secondes, sans bouger. Finalement, même bébés, peut-être qu'on comprenait que notre relation serait des plus compliquées et des plus fascinantes. Peut-être qu'on comprenait qu'on était déjà les mêmes, et qu'il nous faudrait nous différencier tout en restant proches pour notre bien être à toutes les deux. Il était déjà fort, ce lien qui nous unissait, et on se le disait déjà, à travers des regards perdus dans l'immensité d'un monde dont on avait tout à apprendre.

En grandissant, nous avons été très proches. Je nous revois encore, à 3 ans, le jour de notre première rentrée des classes, tenant chacune une main de notre mère. « Nivy j'ai peur... » Nivy, c'était son surnom. Je l'appelais Nini aussi, des fois, ou Lily ou encore Liah. C'était plus facile à prononcer que Nirvana-Liah. Elle, elle m'appelait Noé, ou Lia -Liah et Lia, quoi- ou encore Muse. Bref, peu importe. « Moi aussi Noé. » Il y avait plein de monde de partout, et notre mère nous expliquait qu'elle allait partir travailler et que nous allions devoir rester dans nos rangs et être bien sages toute la journée. Toute la journée sans notre mère... ça nous paraissait insurmontable. Heureusement, on s'épaulait l'une l'autre. « Eh, Liah, tu crois que un jour sans maman ça veut dire que c'est un jour où on peut faire tout ce qu'on veut? » Je pensais aux bonbons ou au chocolat: notre mère faisait attention à nous et donc nous étions limitées sur ces substances dont on raffolait. Un peu plus tard, une fois en classe, en guise de premier exercice, la maîtresse nous demanda de faire un dessin de notre choix. Comme tous les dessins d'enfants de trois ans, leur qualité était plus que douteuse. Seulement un petit garçon s'est permis de le faire remarquer à ma sœur. « Baah il est pas beau ton dessin, même que. Le mien il est plus du mieux. » « Et toi tu te tais parce qu'en plus tu sais même pas parler comme c'est qu'il faut, on dit PLUS MIEUX pas plus du mieux t'es un gros nul d'abord, et Nini elle dessine le mieux du monde. » Dès la maternelle on s'est fait des ennemis... enfin disons simplement qu'on était des petites filles adorables, mais que lorsqu'une personne s'en prenait à l'autre, on pouvait être relativement agressive pour des petites filles de notre âge. Pourquoi je vous raconte ça? Pour que vous compreniez que nos relations n'ont pas toujours été conflictuelles. On se défendait l'une l'autre, on s'adorait, on passait notre temps ensemble; on n'était pas seulement sœurs, on était aussi meilleures amies. Malheureusement, cette complicité a rapidement pris fin...

Le bruit d'un vase qui se casse. C'est en ce fraction de seconde que tout a basculé. Nirvana posa ses deux grands yeux ronds vers moi, comme pour m'appeler au secours: elle venait de casser le vase des parents en jouant à la poupée. Ils n'allaient pas être contents. On entendait déjà mon père, qui était à l'étage, se presser pour descendre. « Qu'est ce qu'il se passe? » sa voix était grave, entre peur et rancœur, la frayeur semblant l'emporter sur le tout. Je m'approchai alors de Nirvana, regardant le vase comme si on avait le temps et le pouvoir de le recoller avec notre colle Hut-hut d'élèves de 5 ans avant que mon père n'aie fini d'arriver jusqu'à nous... si on avait su. Je lui lançai un regard plein de compassion, qui signifiait qu'on ne réussirait pas à camoufler l'accident en trente secondes. Puis nous entendîmes un bruit. Un cri, plus exactement. Mon père. Son pas lourd dans les escaliers se transforma en fracas monumental, et il nous sembla alors qu'il avait fini de descendre les escaliers contre son gré, sur le dos, comme dans les dessins animés. Sauf que dans les dessins animés, les personnages n'ont pas mal. Sauf que dans les dessins animés, ils se relèvent, à la fin de la chute. Pas mon père. Heureusement, nous n’eûmes pas à supporter cet affreux spectacle, avec ma sœur: nous étions parties dans une autre pièce, dans l'espoir que les parents ne comprennent pas que c'était nous qui avions cassé le vase, ni que papa était tombé à cause d'un des jouets de Nirvana, qu'elle avait oublié de ranger. Bientôt, c'est le cri de notre mère qui traversa la pièce. Elle cria le prénom de notre père à plusieurs reprises, et avec Liah on se regardait, plus inquiètes que jamais, se demandant ce qu'il se passait, n'osant pas aller voir, plus angoissées que jamais. Finalement, j'osai demander, à voix entrecoupée, alors que j'entendais ma mère tapoter sur les touches du téléphone. « maman... qu'est ce qu'il y a? » « Chut, retourne avec ta sœur, je... c'est rien Nirvana, retourne avec ta sœur, je dois téléphoner. » Elle me poussa presque de l'autre côté de la pièce. Elle m'avait confondue avec ma sœur. Cela ne lui arrivait jamais. Surtout que c'était Nirvana, sa préférée. (préférée, c'était peut-être un peu gros, disons simplement qu'elles passaient plus de temps ensemble; moi je passais plus de temps avec mon père). Restant tout de même derrière la porte, je l'entendis demander l'arrivée d'une ambulance, expliquant que son mari avait fait une chute et qu'il était inconscient. Elle était en pleurs, et l'entendre pleurer me fendait le cœur, me terrorisait à un point inimaginable: pour moi, les adultes ne pleuraient jamais. Ils étaient symboles de stabilité, et je savais que je pouvais compter sur eux lorsque j'étais triste ou que je m'étais fait mal, parce qu'eux justement étaient courageux, et ne pleuraient jamais. Alors en entendant ma propre mère s'effondrer, j'avais l'impression qu'elle emportait dans sa chute toutes mes certitudes. Je ne le saurais qu'un peu plus tard, mais dans la sienne, mon père avait emporté tout mon monde. Je retournai près de Liah d'un pas pressé. Nous étions toutes les deux en pleurs. « Elle a cru que j'étais toi et elle appelle un monsieur pour avoir une nambluance, et même qu'elle a dit que papa il parlait plus! » J'ai tellement souffert... lorsque notre mère est venue nous voir pour nous expliquer que nous ne reverrions plus notre père, j'ai ressenti ce sentiment, si indescriptible, que notre vie ne serait plus jamais la même, que je n'aurais plus jamais le droit de sourire, que je ne serais plus un enfant normal, que je ne pourrais plus rien partager avec ma sœur. La mort de notre père semblait nous séparer, et je l'ai tout de suite accusée de sa mort... parce que c'était elle qui avait cassé le vase. Parce que c'était son jouet qui traînait dans les escaliers. Parce que si j'étais née fille unique, il serait encore en vie. C'est la logique qu'aurait logiquement adopté une bonne partie des enfants de 5 ans. C'est cette logique, enfantine, naïve, traduisant toute ma douleur de petite fille, qui nous sépara, ma sœur et moi. C'est cette logique qui a rendu ma vie si triste.

Le temps passa; Nirvana et moi étions proches, ceci dit la mort de notre père mettait toujours cette indicible distance entre nous. On s'était toutes les deux renfermées, j'avais très mal pris la nouvelle. J'étais très proche de mon père, et sa disparition m'avait détruite. Au collège, on tombait souvent amoureuses des mêmes garçons, avec Liah... pourtant on ne s'est jamais pris la tête pour ça. C'était nous avant tout, les garçons après. On s'en voulait, on n'était plus aussi proches, mais pas à cause de nos amourettes. Et cette comédie dure encore aujourd'hui. Nous voilà au lycée. Il y a un an, j'étais avec ce type, qu'elle aussi aurait bien aimé avoir. J'étais avec lui pour la popularité plus qu'autre chose. En fait, je m'interdisais de tomber amoureuse, d'avoir des sentiments; la dernière fois que quelqu'un -mon père- avait compté pour moi, j'avais récolté des années de malheur. « Je t'aime Noé. » Je le regardai, l'air effrayée. ça me faisait peur, qu'il m'aime. Je ne voulais pas prendre le risque d'engager des sentiments dans une relation, chose que toute personne normalement constituée aurait voulu faire. Mais voilà, je m'étais construit cette espèce de carapace qui m'obligea à lui répondre de la sorte: « Euh... je t'aime bien, tu vois, t'es sympa mais... je suis pas une fille pour toi, tu vois? je peux pas, je suis pas faite pour ses relations compliquées et passionnelles, je te ferais souffrir si t'étais vraiment amoureux... tu devrais sortir avec ma sœur. Elle aussi elle t'aimait bien. C'est la même que moi, mais elle sera peut-être capable de t'aimer, elle... » Lui dis-je dans un sourire. La vérité, c'est que je sentais aussi que je tombais peu à peu amoureuse de lui, et, m'y refusant, je préférais l'envoyer voir ma soeur en espéarnt qu'eux deux soient heureux, puisque je me l'interdisais...

Voilà. C'est comme ça, qu'on en est arrivées là. Une relation compliquée, une vie bien triste pour les enfants que nous étions. Et j'ai besoin d'air, de partir, de commencer une nouvelle vie. Seulement Nirvana me le reproche, elle voudrait que je m'occupe de ma mère avec elle. Elle a raison. Je refuse de l'admettre. Je l'aime, elle est ma soeur jumelle, je ne la laisserais jamais tomber, seulement il faudrait que j'arrive à me débarrasser de cette carapace dans laquelle je me suis enfermée depuis que j'ai 5 ans... et ce n'est pas une mince affaire.

pauline ϟ june

Âge - [i]17 ans. PAYS/RÉGIONS - France. COMMENT AS-TU CONNU LE FORUM - Par Siobhan et Nirvana (a). TES IMPRESSIONS - il est superbe . CRÉDIT(S) - ici. UN DERNIER MOT - ici.